04 Sep Septembre 2024 : Les bonnes résolutions de la rentrée : instaurer des causeries sécurité

Après quelques semaines de congés bien mérités, il est temps de reprendre le chemin de votre activité professionnelle.

Pourquoi ne pas en profiter pour instaurer une nouvelle excellente habitude à savoir la causerie sécurité appelée également le quart d’heure sécurité.

À quoi ça sert ?

Le travail est routinier, à tel point que le risque que l’on percevait peut-être au départ de sa prise de poste fait tellement partie intégrante de notre quotidien que l’on n’y fait plus attention. Le quart d’heure sécurité permet de remettre l’accent sur les risques auxquels les salariés peuvent être exposés. Il s’agit donc d’encourager la prise de conscience du risque, de promouvoir les actions de prévention afin de lutter contre les éventuelles mauvaises habitudes qui peuvent amener à des accidents ou des presqu’accidents.

Qu’il l’anime ?

Le manager de proximité, ayant lui-même une sensibilité vis-à-vis de la prévention des risques, interpelle les salariés sur des situations qui ont pu être vécues par l’équipe afin de les responsabiliser sur les conséquences de méconnaissances, de mauvaises habitudes, de négligences.

Le quart d’heure sécurité est également un espace de dialogue et de discussion ou l’intégralité des acteurs ont la possibilité de s’exprimer sur les difficultés qu’ils ont pu rencontrer à l’occasion d’une situation particulière. Le manager de proximité aura là, l’occasion de faire émerger des solutions de prévention par le retour d’expérience des autres participants.

À quelle périodicité et combien de temps ?

Les causeries sécurité ou le quart d’heure sécurité dit bien son nom. Cet espace-temps de sensibilisation doit durer un quart d’heure, vingt minutes avant le démarrage d’une activité à risque. La périodicité dépendra de l’activité de l’entreprise. Dans une activité particulièrement accidentogène comme celle du bâtiment, le quart d’heure sécurité pourra se tenir de manière hebdomadaire.

Pour quel avantage ?

– L’instauration d’un dialogue constructif entre les différents acteurs participants à la causerie sécurité.

– Le retour d’expérience des uns et des autres.

– Le signalement des presqu’accidents, indispensable à une bonne prévention des risques

– La prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.